Avoir un enfant handicapé peut donner aux parents, un sentiment de culpabilité. Il a été difficile à repérer parce qu’il est caché au plus profond des êtres humains. Dès lors, on s’efforce de faire toujours plus, presque l’impossible comme s’il nous fallait à tout prix prouver notre dignité, notre valeur humaine, notre droit au respect face au regard supposé des autres.
Dans les échanges entre administrateurs et professionnels de l’APEI de la Vallée de l’Orne, cette question a été abordée, dans un grand respect, mais aussi sans détour. La dignité humaine, notre dignité humaine ne dépend pas d’abord du regard de l’autre, mais de l’estime de soi. Au-delà, notre réflexion nous a permis collectivement de structurer, d’étayer la perception collective de la personne handicapée mentale comme personne à part entière. Et, donc, de réduire la pression du regard des autres.
Avoir un enfant handicapé peut donner aux parents, un sentiment de culpabilité. Il a été difficile à repérer parce qu’il est caché au plus profond des êtres humains. Dès lors, on s’efforce de faire toujours plus, presque l’impossible comme s’il nous fallait à tout prix prouver notre dignité, notre valeur humaine, notre droit au respect face au regard supposé des autres.
Dans les échanges entre administrateurs et professionnels de l’APEI de la Vallée de l’Orne, cette question a été abordée, dans un grand respect, mais aussi sans détour. La dignité humaine, notre dignité humaine ne dépend pas d’abord du regard de l’autre, mais de l’estime de soi. Au-delà, notre réflexion nous a permis collectivement de structurer, d’étayer la perception collective de la personne handicapée mentale comme personne à part entière. Et, donc, de réduire la pression du regard des autres.
La perception de la dignité de l’humain n’est pas aisée. On entend trop souvent des personnes se considérer comme « nulle et incapable ». Cela paraît presque une évidence dans le champ du handicap. D’où la nécessité d’approfondir cette valeur. Elle s’établit d’abord à partir de ma perception de moi-même. Est-ce que je me sens engagé dans mon chemin d’autonomie ? Ai-je conscience que je dispose de mes propres potentiels pour tracer ma route ?
Elle s’établit aussi par le regard des autres à la condition qu’ils me perçoivent comme un être humain à part entière. Il s’agit alors pour eux, dans leur regard, de s’ouvrir à moi, de repérer à distance, les énergies, les capacités que je mets en œuvre pour m’emparer de mon autonomie.
De fait, la dignité s’installe dans des regards croisés. Mon regard personnel sur moi. Je prends conscience de mon « Qui suis-je ? » et de mon « Comment j’avance ? » entre autres avec quels potentiels et quelles mises en œuvre. Et le regard « bienveillant » et « structurant » de l’autre. Il me découvre avec « émerveillement » et fait l’effort de m’en faire un retour structurant.
L’association accompagne les publics accueillis à grandir dans leur propre regard de dignité sur eux-mêmes. Elle se mobilise pour que les regards des autres, de la société, facilitent cette émergence à la dignité pour toutes les personnes en situation de handicap.
La perception de la dignité de l’humain n’est pas aisée. On entend trop souvent des personnes se considérer comme « nulle et incapable ». Cela paraît presque une évidence dans le champ du handicap. D’où la nécessité d’approfondir cette valeur. Elle s’établit d’abord à partir de ma perception de moi-même. Est-ce que je me sens engagé dans mon chemin d’autonomie ? Ai-je conscience que je dispose de mes propres potentiels pour tracer ma route ?
Elle s’établit aussi par le regard des autres à la condition qu’ils me perçoivent comme un être humain à part entière. Il s’agit alors pour eux, dans leur regard, de s’ouvrir à moi, de repérer à distance, les énergies, les capacités que je mets en œuvre pour m’emparer de mon autonomie.
De fait, la dignité s’installe dans des regards croisés. Mon regard personnel sur moi. Je prends conscience de mon « Qui suis-je ? » et de mon « Comment j’avance ? » entre autres avec quels potentiels et quelles mises en œuvre. Et le regard « bienveillant » et « structurant » de l’autre. Il me découvre avec « émerveillement » et fait l’effort de m’en faire un retour structurant.
L’association accompagne les publics accueillis à grandir dans leur propre regard de dignité sur eux-mêmes. Elle se mobilise pour que les regards des autres, de la société, facilitent cette émergence à la dignité pour toutes les personnes en situation de handicap.
Tout être humain est convoqué à prendre sa dimension de sujet. A passer de la toute dépendance à l’autonomie. Eléments repères de cette croissance en autonomie : progresser dans sa liberté intérieure, oser ses désirs, poser ses choix, prendre ses décisions, agir par lui-même.
La liste n’est pas exhaustive, mais elle marque l’enjeu de fond, devenir sujet à part entière. L’autonomie est ontologique à la nature humaine. C’est le chemin de toute une vie. Elle s’établit aussi par le regard des autres à la condition qu’ils me perçoivent comme un être humain à part entière. Il s’agit alors pour eux, dans leur regard, de s’ouvrir à moi, de repérer à distance, les énergies, les capacités que je mets en œuvre pour m’emparer de mon autonomie.
L’association s’engage à faciliter l’émergence de cette autonomie auprès des publics qu’elle accueille. Elle se mobilise pour que la société donne les moyens nécessaires à compenser le handicap afin de faciliter ce chemin vers l’autonomie. L’APEI Vallée de l’orne accompagne les publics accueillis à grandir dans leur propre regard de dignité sur eux-mêmes. Elle se mobilise pour que les regards des autres, de la société, facilitent cette émergence à la dignité pour toutes les personnes en situation de handicap.
Tout être humain est convoqué à prendre sa dimension de sujet. A passer de la toute dépendance à l’autonomie. Eléments repères de cette croissance en autonomie : progresser dans sa liberté intérieure, oser ses désirs, poser ses choix, prendre ses décisions, agir par lui-même.
La liste n’est pas exhaustive, mais elle marque l’enjeu de fond, devenir sujet à part entière. L’autonomie est ontologique à la nature humaine. C’est le chemin de toute une vie. Elle s’établit aussi par le regard des autres à la condition qu’ils me perçoivent comme un être humain à part entière. Il s’agit alors pour eux, dans leur regard, de s’ouvrir à moi, de repérer à distance, les énergies, les capacités que je mets en œuvre pour m’emparer de mon autonomie.
L’association s’engage à faciliter l’émergence de cette autonomie auprès des publics qu’elle accueille. Elle se mobilise pour que la société donne les moyens nécessaires à compenser le handicap afin de faciliter ce chemin vers l’autonomie. L’APEI Vallée de l’orne accompagne les publics accueillis à grandir dans leur propre regard de dignité sur eux-mêmes. Elle se mobilise pour que les regards des autres, de la société, facilitent cette émergence à la dignité pour toutes les personnes en situation de handicap.
Nous sommes des êtres de relation. Celle-ci est indispensable à la vie elle-même. Nous nous enrichissons les uns des autres. Nous avons donc la nécessité de prendre soin de l’autre, au moins pour sa richesse humaine qu’il a à partager. Pour ce faire, nous devons être solidaires les uns des autres. Une solidarité disponible, ajustée, non invasive, dans un respect mutuel.
L’association développe son attention à stimuler les interrelations positives, structurantes. Elle sensibilise à l’ouverture du regard sur l’autre, comme personne à part entière dans une logique de solidarité réciproque, permettant à chacun de garder sa dignité et son autonomie.
Nous sommes des êtres de relation. Celle-ci est indispensable à la vie elle-même. Nous nous enrichissons les uns des autres. Nous avons donc la nécessité de prendre soin de l’autre, au moins pour sa richesse humaine qu’il a à partager. Pour ce faire, nous devons être solidaires les uns des autres. Une solidarité disponible, ajustée, non invasive, dans un respect mutuel.
L’association développe son attention à stimuler les interrelations positives, structurantes. Elle sensibilise à l’ouverture du regard sur l’autre, comme personne à part entière dans une logique de solidarité réciproque, permettant à chacun de garder sa dignité et son autonomie.
Renoncer à sa part d’utilité sociale c’est réduire grandement sa dimension d’humanité. Ceux qui perdent leur travail, par exemple, se sentent souvent des personnes inutiles, jusqu’à éprouver une absence d’identité.
Ainsi, dès ses débuts, l’APEI de la Vallée de l’Orne a beaucoup investi sur le travail, l’adaptation du poste de travail au champ du handicap. Mais certains ne parviendront pas à occuper une tâche professionnelle. Sont-ils inutiles, inexistants pour autant ? Certes, non.
Il ne s’agit pas d’une pédagogie infantilisante mais de l’apprentissage d’un regard qui sait voir et renvoyer à l’autre ce qu’il apporte dans ses modes d’être et dans ses relations aux autres.
Consciente, l’Association développe à partir de l’écoute attentive de ses publics, y compris les plus handicapés, un accompagnement qui permet à chacun de découvrir son utilité sociale. L’association développe une sensibilisation des personnes proches, pour leur permettre de prendre la pleine conscience de l’importance de l’utilité sociale pour tout être humain.
L’association les incite à faire des retours pertinents à nos publics pour les conforter dans leur utilité sociale.
Renoncer à sa part d’utilité sociale c’est réduire grandement sa dimension d’humanité. Ceux qui perdent leur travail, par exemple, se sentent souvent des personnes inutiles, jusqu’à éprouver une absence d’identité.
Ainsi, dès ses débuts, l’APEI de la Vallée de l’Orne a beaucoup investi sur le travail, l’adaptation du poste de travail au champ du handicap. Mais certains ne parviendront pas à occuper une tâche professionnelle. Sont-ils inutiles, inexistants pour autant ? Certes, non.
Il ne s’agit pas d’une pédagogie infantilisante mais de l’apprentissage d’un regard qui sait voir et renvoyer à l’autre ce qu’il apporte dans ses modes d’être et dans ses relations aux autres.
Consciente, l’Association développe à partir de l’écoute attentive de ses publics, y compris les plus handicapés, un accompagnement qui permet à chacun de découvrir son utilité sociale. L’association développe une sensibilisation des personnes proches, pour leur permettre de prendre la pleine conscience de l’importance de l’utilité sociale pour tout être humain.
L’association les incite à faire des retours pertinents à nos publics pour les conforter dans leur utilité sociale.
Chacun appartient à un espace familial, plus largement à un quartier, à une commune, à un territoire, à un pays. Consciemment ou non, compte tenu d’une trajectoire de vie à durée limitée, nous avons le désir de laisser une trace pour donner sens à notre vie.
Par leurs qualités humaines, par leurs confrontations quotidiennes au handicap, par leur persévérance à le dépasser, par leur envie de vivre, par leur prise de responsabilité, les publics portent témoignage auprès des personnes, plus richement dotées en talents, que la valeur humaine ne dépend pas du patrimoine reçu, mais bel et bien du soin et de l’usage qu’on en fait.
L’association reste vigilante à rendre les publics accueillis attentifs à leur « utilité sociétale ». Elle s’investit à sensibiliser l’opinion sur la richesse de la différence pour convoquer chacune et chacun à préserver et à ajuster sa dimension d’humanité, en découvrant la richesse humaine là où on l’attend le moins.
Chacun appartient à un espace familial, plus largement à un quartier, à une commune, à un territoire, à un pays. Consciemment ou non, compte tenu d’une trajectoire de vie à durée limitée, nous avons le désir de laisser une trace pour donner sens à notre vie.
Par leurs qualités humaines, par leurs confrontations quotidiennes au handicap, par leur persévérance à le dépasser, par leur envie de vivre, par leur prise de responsabilité, les publics portent témoignage auprès des personnes, plus richement dotées en talents, que la valeur humaine ne dépend pas du patrimoine reçu, mais bel et bien du soin et de l’usage qu’on en fait.
L’association reste vigilante à rendre les publics accueillis attentifs à leur « utilité sociétale ». Elle s’investit à sensibiliser l’opinion sur la richesse de la différence pour convoquer chacune et chacun à préserver et à ajuster sa dimension d’humanité, en découvrant la richesse humaine là où on l’attend le moins.