L’Association des parents d’enfants inadaptés (APEI) de la vallée de l’Orne, qui siège à Amnéville, rassemble 13 établissements. Jean-Claude Jacoby, président du conseil d’administration, rappelle quelques points importants alors que la structure affiche soixante ans d’existence.
Les contraintes administratives, le travail sur le plan opérationnel, prospectif ou la politique sociale se multiplient », devait résumer Jean-Claude Jacoby, président du conseil d’administration de l’Association des parents d’enfants inadaptés (APEI) de la vallée de l’Orne qui siège à Amnéville.
Après 60 ans d’existence, les besoins et les spécificités évoluent avec la qualité d’accueil des enfants admis dans nos établissements » devait-il encore déclarer au cours de la dernière réunion qui s’est déroulée salle des fêtes Paul-Lamm, à Hagondange, en présence de plus de 250 adhérents.
Le président a rappelé quelques points importants, comme l’accompagnement moins contraint et au plus proches des demandes des jeunes et de leurs familles ou encore l’amélioration qualitative des projets individualisés d’accompagnement, en adéquation avec l’évolution des nouvelles mesures réglementaires (SERAFIN-PH).
Des groupes de travail sont constitués avec des représentants de l’équipe de la gouvernance associative et la direction générale, l’objectif étant de renforcer la scolarisation des élèves en situation de handicap en apportant une expertise et des ressources aux professionnels de l’Éducation nationale.
Un effectif de 600 personnes
Au siège social, à Amnéville, huit salariés entourent la directrice générale, Alexa Bourgeois, et Jean-Claude Jacoby, le président bénévole, pour gérer les décisions et les relations avec les partenaires, les stages, suivis du travail réalisé par les travailleurs handicapés, la scolarité des plus jeunes etc.
Treize établissements fonctionnent au sein de l’APEI, dont les plus importants sont Le Point du Jour, à Pierrevillers, avec l’Institut médico-éducatif (IME) accueillant une centaine d’enfants et d’adolescents de 5 à 20 ans, ,avec un enseignement scolaire adapté, ou encore à Norroy-le- Veneur, où 100 travailleurs relevant du Code du travail reconnus travailleurs handicapés sont occupés. À Vitry-sur-Orne, un service d’aide par le travail occupe 200 personnes handicapées. À Rosselange, une Maison d’accueil spécialisée (MAS) abrite 50 résidents permanents, « handicapés lourds ou polyhandicapés. »
